Mon bilan pour cette fin d'année
Un designer doit être curieux, avoir un train d'avance sur le monde et s'informer constamment de ce qui se prépare notamment en terme de technologie. C'est la phrase qui a résonné dans ma tête durant tout ce semestre. Les outils d'aujourd'hui ne seront pas ceux de demain. Quel est l'avenir du livre? Du numérique? Où en est Photoshop quand on parle d'hologrammes, de scanner à 27000 dpi, et de 4D?
Processing a été le déclic. Le choc. Un outil qui fait peur, dont on ne connaît rien. "Mais comment on crée avec ce truc!?" (cf une certaine Audrey en octobre)
On commence par un motif, puis on compose, puis on entre dans une page, pour aboutir à une lecture. La mise en page c'est la mise en scène du livre.
Ce que j'ai souhaité c'est qu'on m'apprenne les questions à me poser. "Est ce que ce blanc est beau? Est ce que ses deux pages dialoguent? Pourquoi ça ne va pas?" Processing c'est pareil. On ne donne pas la réponse, on doit la trouver. Et c'est seulement une fois qu'on a compris, q'uon avance. De maquette en maquette, de projet en projet on ne refait pas les mêmes erreurs. Je me suis nourrit de cet apprentissage graphique et j'ai tenté au mieux de faire évoluer mon travail.
Mes points faibles:
-J'ai eu du mal à ne plus voir mes motifs en temps que formes singulières. Travailler à partir d'eux pour créer autre chose qu'une collection n'a pas été évident. Le déclic a été trop long.
-Parfois j'arrive à voir quand "ça ne va pas", mais je m'attache à garder par pure faiblesse sentimentale, ou parce que "ça fait quand même beau". L'erreur est humaine, l'erreur est mienne! Le tout c'est de le savoir.
P.S: Platon disait que l'arrivé du livre comme outil de transmission du savoir allait rendre les prochaines générations sottes et fainéantes. Mais dis donc! Qu'est ce qu'on dit aujourd'hui du numérique?
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