Enigma III

            C'est une oeuvre de Kit Webster. On retrouve dans son travail l'idée de Visible/Perceptible par ce jeu du blanc/noir de la lumière et de l'obscurité qui créent et inventent des formes:

http://vimeo.com/26229777

Hadieh Shafie

       
            Son travail sur le rouleau de papier est un élément constant de son travail, c'est la signification du processus, de la répétition et du temps; travail enraciné dans l'influence de l'art islamique et de l'artisanat. 

Composée de 22 500 et 26 000 bandes de papier, chaque rouleau est écrit à la main,( le texte est en persan), puis enroulée en cercles concentriques.

  

Ses dessins :

Vous pouvez la trouver à l'institut du monde arabe. Elle a été sélectionnée pour le  Jamel prize du V&A 2011 mais n'a pas gagnée ( le gagnant Rachid Koraïchi ).

recherche de trame

Ici j'ai voulu essayé la rotation du signe et mettre ses trait parallèle a la feuille, mais le résultat n'est pas probant, je ne le garderai donc pas.

 Petit test en négatif avec deux objets :

 Avec celui-ci j'ai essayé de jouer avec les motifs a l'intérieur pour créer une continuité plutôt que sur la forme du cercle en lui même , le résultat me semble satisfaisant :

Trame dégradée à partir de 3 motifs , j'aime beaucoup le résultat surtout le rythme que cela offre à la trame :

caractére Bifur de Cassandre

Sonia Delaunay

            Peintre, épouse de Robert Delaunay avec lequel elle lance un mouvement artistique, l'orphisme — terme inventé par Apollinaire en référence à l'un de ses poèmes, et qui l'assimile à une forme de poésie pure, de « langage lumineux ». L'anecdote veut que ce soit la création par Sonia d'un patchwork pour le lit de leur fils qui fut le point de départ de cette nouvelle esthétique, basée sur l'usage spontané de la géométrie et de la couleur, hors de toute recherche de perspective et de naturalisme.

             Parallèlement au cubisme, l'orphisme de Sonia et Robert Delaunay applique la théorie du contraste simultané des couleurs de Chevreul — comme le fit vingt ans plus tôt Georges Seurat. La première toile de Sonia Delaunay réalisée selon ce principe est Le Bal Bullier, en 1912. L'année suivante, l'artiste illustre le poème La prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France de Blaise Cendrars, dans un format de livre en accordéon de deux mètres de long. L'œuvre fait sensation chez les critiques parisiens. Sonia Delaunay crée par ailleurs des œuvres d'art appliqué selon les mêmes principes de géométrie et de couleurs, notamment des vêtements, des meubles ou du papier peint.

Recherche sur le cercle

planche de tests avant de me lancer :

et ici planches finies :

Henryk Tomaszeski

Henryk Tomaszeski (né en 1914) est connu pour ses productions graphiques (affiches, dessins de presse, couvertures de livres…). Pour lui, l’art de l’affiche n’est pas seulement l’art de l’ordonnancement des formes et des couleurs. C’est avant tout une prise de position sur le sujet ; c’est être capable d’exprimer un point de vue, faire circuler des idées, des informations tout en privilégiant l’éthique et l’esthétique.

           A l'heure de la seconde guerre mondiale et du développement du communisme qui viennent interrompre le développement de l'art graphique polonais, Henryk Tomaszewski va s'imposer comme l’un des chefs de file de la nouvelle école polonaise. Tandis que la Pologne connaît la censure et le dogme du "réalisme socialiste", le cinéma ouvre aux graphistes de nouveaux horizons et leur permet d’imposer leur manière de faire. Tomaszewski s'intéresse au paradoxe de la réalisation d'images statiques pour un support dynamique et se concentre sur les atmosphères des films plutôt que leur contenu narratif.
            Alors que le réalisme socialiste devient la doctrine officielle avec le stalinisme, Tomaszewski prend conscience de la responsabilité sociale associée à la création graphique, l'affiche étant un support facile à travailler et à diffuser. Il se démarque ainsi du réalisme et du constructivisme soviétique ainsi que des expérimentations du Bauhaus pour s'orienter vers un minimalisme influencé par des Français comme Chéret et Toulouse Lautrec, puis par l'art abstrait et les surréalistes.

Vera Molnar

           Le travail de Vera Molnar a particulièrement contribué à la naissance de l’art cinétique et génératif. Et elle est devenue à partir de 1968 l’une des pionnières de l’utilisation de l’ordinateur dans la création artistique. 
Vera Molnar conçoit par la suite des programmes pour transformer les formes géométriques
de façon systématique, et est toute activité de plasticien pour se consacrer à la recherche scientifique dans le domaine des arts visuels.
           « L’art géométrique peut, effectivement aboutir à diverses mystiques, dont l’histoire de l’art connaît beaucoup d’exemples, mais il peut aussi prendre la direction diamétralement opposée : celle des sciences exactes. Le matériau pictural choisi étant aisé à manipuler, il peut inciter à faire de l’expérimentation rigoureuse et transformer ainsi l’artiste illuminé en chercheur en art. Peu encline à la dévotion mystique et curieuse de nature j’ai relevé le défi et choisi délibérément cette deuxième voie. » Vera Molnar.

Michel Quarez

Créateur des spectaculaires affiches du festival « Paris quartier d’été »,

 

Michel Quarez occupe une place originale dans le paysage actuel de l’affiche, car il est l’un des derniers représentants d’un « genre » presque disparu : l’affichiste véritable. La conception de son art, exigeante, ne s’est jamais accommodée de l’intermédiaire des agences de publicité : convaincu que l’efficacité pratique d’une affiche est inséparable de sa valeur plastique, Michel Quarez veut avoir directement affaire à l’annonceur.
Il traite ses sujets par grandes masses de couleurs saturées et cherche à provoquer un choc visuel maximum, effet que renforce l’emploi fréquent d’encres fluorescentes. Le détail superflu est banni. La simplicité de ses images fait songer à un art primitif.
L’impression est le plus souvent celle d’une force joyeuse, d’une fête de la couleur qui appelle invinciblement le regard. 

Karel Martens

    Karel Martens est un graphiste hollandais né en 1939. Il travaille en tant que graphiste et typographe.  Il a conçu des livres mais aussi beaucoup d'autres documents imprimés, comme des timbres, de la signalétique et des cartes téléphoniques.

Influencé par l’école suisse, Martens développe un design de clarté et d’économie. L’art de la réduction. Il met en place un système de répétition des formes et s’attarde dans la variation des tonalités.

Certaines de ses inventions originales, telles que l’inscription de textes sur le rabats d’un livre ou la réappropriation de la reliure chinoise seront ensuite utilisées par de nombreux autres graphistes. 

Aurélie Nemours

C'est une artiste peintre française. Après l'école du Louvres elle découvre tardivement  Piet Mondrian qui conforte son orientation vers une abstraction construite, où rapidement vont dominer la verticale et l’horizontale.

Elle poursuivra jusqu’en 1959 sa première grande série, celle des Demeures, où se manifeste un style personnel, caractérisé par l’emploi du blanc et noir et d’une trame lacunaire, réduite à des + et des –. Parallèlement elle charpente fortement d’autres tableaux à l’aide de bandes ou de rectangles de couleur, opposant contrastes et gradations sourdes.

Au cours des années 60, elle retrouve le damier cher à Theo van Doesburg et Piet Mondrian. La structure du carré, la grille, retiennent son attention. À la fin des années quatre-vingt, elle a peint des monochromes aux tons rompus, qu’elle présente seuls ou assemblés par trois ou quatre. La série est  intitulée Structure du silence.

Sophie Taeuber-Arp

           C'est une artiste suisse, qui a pris une part active à la naissance de deux mouvements apparus dans son pays, et qui a exercé une influence déterminante sur l'art contemporain : dada et l'art concret.

          Alors qu'elle est professeur à l'École des arts et métiers de Zurich, (1916-1929), elle réduit son vocabulaire plastique à des surfaces rectangulaires colorées d'horizontales et de verticales qui évoquent la pratique du tissage et de la broderie. Ses compositions sont formées d'éléments très simples, carrés et rectangles puis le cercle (en 1931).          

          Après la guerre, elle découvrira les solutions identiques adoptées par le groupe De Stijl en Hollande (Mondrian, Van Doesburg) et par les artistes russes constructivistes.

         

Tobias Rehberger

L'artiste allemand né en 1966 s'est fait connaître du monde de l'art dans les années 1990 par la taille inaccoutumée de ses installations et par ses œuvres modifiant la relation usuelle de l'art au spectateur.

En 2009, Tobias Rehberger remporte le Lion d'Or du Meilleur Artiste à la Biennale de Venise pour sa cafétéria pop installée dans les Giardini. L'œuvre, intitulée Was du liebst, bringt dich auch zum weinen (Cafeteria) (Ce que vous aimez peut aussi vous faire pleurer) se présente comme un jeu d'optique de dimension monumentale, et fait écho à des projets de décor pour le café de la Tate Liverpool, réalisé en 2006, et un autre pour un restaurant munichois en 2008. A propos de son projet vénitien, l'artiste déclare : « J'ai toujours été intéressé par la façon dont les choses sont visibles. Cela crée une certaine forme de réalité, qui n'est pas seulement une œuvre d'art. A Venise, je voulais créer un motif de camouflage, qui puisse se combiner avec un lieu fonctionnel ».

Frutiger

            À l'âge de 16 ans, il a travaillé comme apprenti typographe à proximité de sa ville natale, et plus tard il part à Zurich pour étudier à l'Ecole de Zurich des Arts et Métiers.
En 1951, il relance sa carrière produisant un projet scolaire sur l'histoire de lettrage occidental qui attire l'attention de Charles Peignot, président de la fonderie de caractères Deberny & Peignot.
Après son diplôme, il est embauché et déménage à Paris.
En d'autres termes, il a supervisé l'adaptation de nombreux classiques de D & P visages.
Vers la même époque, il a commencé à produire ses propres polices de caractères.

Puis en 1960 il quittE D & P pour ouvrir son propre Atelier (atelier d'artiste) , juste en dehors de paris.